Réunion technique à Montreuil-sur-Lozon : le gène sans cornes

09déc

Le développement du gène sans cornes : des atouts qui séduisent !

Ce novembre dernier s’est tenue une réunion technique sur le gène sans cornes en race allaitante, organisée par l'association du Pôle allaitant de la Manche en partenariat avec la Chambre d'agriculture, à Montreuil-sur-Lozon dans la Manche. Lors de cette journée, l’intérêt de la vache sans cornes ainsi que ses origines ont été abordés.

Il y a 2500 ans, les vaches naissaient à l’origine sans cornes. C’est à la suite de croisements, dans le but d’utiliser les bovins pour des travaux lourds, que les hommes ont décidé de mélanger des races pour pouvoir poser des jougs ou autres équipements sur les cornes de l’animal.

Aujourd’hui, plusieurs raisons amènent à l’utilisation du gène sans cornes chez le bovin :

  • gain de temps et moins de besoins en main d’œuvre car fin de l’écornage
  • sécurité supplémentaire lors du déplacement des animaux
  • respect des directives européennes sur le bien-être de l’animal

Les coopératives d’inséminations proposent aujourd’hui des taureaux « sans cornes » pour répondre à cette demande.  « Il y a un gène naturel responsable d'une protéine intervenant dans le processus de formation des cornes chez le bovin », explique Philippe Doradoux, chef de produit races à viande EVOLUTION. A l’heure actuelle, trois races ont été développées en sans cornes pour l’allaitant avec la race charolaise, limousine et saler.

Cette journée aura permis aux éleveurs de faire un bilan sur l’orientation et le développement d'animaux sans cornes, plus adaptés au monde actuel et plus productifs.